Sommaire de la communication du BSIF à la 15e assemblée de haut niveau de l’ISF du CBCB

Le 30 janvier 2020, M. Ben Gully, surintendant auxiliaire du Secteur de la réglementation, s’est réuni avec d’autres dirigeants d’instances de réglementation et de contrôle à l’occasion d’une assemblée de haut niveau de l’Institut de stabilité financière du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Les thèmes de la rencontre étaient le resserrement de la surveillance du secteur financier et les priorités actuelles en réglementation.

M. Gully a traité de l’assistance que les surveillants offrent aux banques pour gérer leur résilience opérationnelle et des efforts engagés par le BSIF relativement aux risques non financiers et à la résilience opérationnelle. Il a parlé des principaux facteurs qui viennent perturber l’activité des institutions financières et exposé le point de vue du BSIF sur l’interaction des risques financiers et non financiers. M. Gully a également participé aux échanges sur les moyens dont disposent les régulateurs nationaux et internationaux pour accroître la résilience opérationnelle des institutions.

Le BSIF a réagi au tableau des risques en mutation en intégrant à son Plan stratégique de 2019-2020 un objectif visant à mieux préparer les institutions financières fédérales à faire face aux risques non financiers et à accroître leur résilience vis-à-vis de ces derniers, et ce, avant qu’ils nuisent à leur situation financière. M. Gully a souligné certaines des mesures prises par le BSIF, dont les suivantes :

• Concentrer la surveillance sur la cybersécurité, les plateformes de tierces parties (par exemple, les services infonuagiques), le recours aux modèles d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique (IA-AA), le rôle de la culture et de la déontologie.
• Remanier l’organisation du BSIF afin d’accroître ses moyens, notamment en acquérant les effectifs, l’expertise et les outils qui lui permettront de défendre les nouveaux enjeux qui se présentent.
• Consulter davantage les intervenants à l’extérieur du secteur financier classique pour mieux connaître les risques de nature technologique et rajuster en conséquence le cadre de réglementation.

M. Gully a entretenu les participants du document de travail que le BSIF entend produire sur les risques non financiers et les risques technologiques. Ce faisant, le BSIF souhaite recueillir les observations d’intervenants afin d’élargir sa perception du risque technologique et de la résilience opérationnelle. Ses efforts à ce chapitre détermineront en partie la forme des consignes réglementaires et les attentes des surveillants à l’avenir. Le document de travail englobera un éventail de risques importants de nature technologique de même que le rôle en évolution du BSIF en matière de cybersécurité, le complexe des tierces parties et l’analytique avancée.

Citation

« Grâce à des échanges constants avec un large éventail d’experts et d’autorités de réglementation, le BSIF se renseigne sur les solutions qui réussiront et celles qui échoueront dans le contexte canadien de la réglementation. Le document de travail attendu sur les risques non financiers et les risques technologiques déterminera en partie la forme que prendra la surveillance que le BSIF exerce sur les pratiques et les risques en mutation. »