Chapitre 2 : Nos principales réalisations
En 2024‑2025, nous avons continué à mettre l’accent sur les priorités stratégiques suivantes, telles que décrites dans notre Plan stratégique de 2024‑2027 :
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Régime d’intégrité et de sécurité
- Renouvellement des activités de surveillance
- Culture
- Gestion et analytique des données
- Fonctions essentielles
- Résilience opérationnelle
Régime d’intégrité et de sécurité
La confiance du public dans le système financier canadien repose sur l’intégrité et la sécurité de ses institutions financières. Bien que les institutions financières soient dotées de systèmes et de processus bien élaborés pour prendre en compte l’environnement de risque complexe et évolutif d’aujourd’hui et y réagir, nous les aidons à mieux comprendre les menaces actuelles liées à l’intégrité et à la sécurité, notamment les risques d’ingérence étrangère. Nous fournissons également des conseils sur les mesures à prendre pour renforcer leur résilience. Pour qu’elles gèrent efficacement leurs risques en matière d’intégrité et de sécurité, nous leur exigeons de mettre en œuvre des politiques et des procédures adéquates, telles qu’elles sont décrites dans la ligne directrice Intégrité et sécurité du BSIF.
Au cours de la dernière année, nous avons examiné les questions de sécurité nationale touchant les institutions financières que nous supervisons à l’aide de conseils et d’évaluations de la sécurité nationale qui éclairent nos activités de surveillance. Nous avons également collaboré étroitement avec des partenaires de la sécurité et du renseignement, ainsi qu’avec des ministères et organismes gouvernementaux. Nos activités ont contribué aux efforts du gouvernement du Canada visant à prévenir, détecter et dissuader les menaces en matière d’intégrité et de sécurité à l’endroit du secteur financier.
Compte tenu de l’évolution rapide du paysage des menaces, nous avons lancé en 2024‑2025 un éventail d’activités qui portent sur les risques pesant sur l’intégrité et la sécurité :
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Nous avons continué à resserrer les liens avec nos partenaires des services de la sécurité et du renseignement afin d’être mieux à même d’évaluer les risques liés à l’intégrité et à la sécurité lors des processus d’approbation et des activités de surveillance, et d’améliorer la résilience des institutions financières face aux menaces à la sécurité nationale.
- Nous avons mené des évaluations globales des risques liés à la sécurité que posent les personnes et les entités pouvant exercer une influence sur les institutions financières, en mettant l’accent sur celles provenant de pays étrangers.
- Nous avons animé des séances d’information classifiées sur les menaces, qui réunissaient la communauté canadienne de la sécurité et du renseignement et des institutions financières choisies pour discuter des perspectives et évaluer les menaces géopolitiques et internes, ainsi que les cybermenaces qui les concernent.
- Nous avons participé à des discussions directes et mené des examens ciblés et des analyses de données liés aux risques non financiers qui sous‑tendent l’intégrité et la sécurité de la gestion du risque des institutions financières.
- Nous avons collaboré avec le secteur privé, le ministère des Finances, CANAFE et l’ACFC pour approfondir notre compréhension de la façon dont les progrès technologiques, comme l’IA, pourraient avoir une incidence sur un large éventail de risques liés à l’intégrité et à la sécurité.
Renouvellement des activités de surveillance
Nous exerçons une surveillance des institutions financières pour déterminer si elles sont en bonne santé financière et si elles satisfont aux exigences de réglementation et de surveillance. De même, nous supervisons les régimes de retraite pour confirmer qu’ils respectent les exigences minimales en matière de financement et d’autres obligations légales. Un aspect essentiel de notre travail de surveillance consiste à évaluer les méthodes globales de gestion du risque des institutions financières pour nous assurer qu’elles tiennent compte de l’environnement de risque sans cesse changeant dans lequel elles évoluent. À mesure que les risques externes et les tendances se transforment, il est essentiel d’établir les conditions et les attentes qui s’imposent, ainsi que d’appliquer de façon cohérente les règlements et les politiques en place, pour permettre une réponse rapide au risque et renforcer la confiance du public dans le système financier.
Rapports de surveillance
Dans le cadre de notre travail, nous transmettons des lettres et d’autres renseignements relatifs à la surveillance à certains organismes de réglementation provinciaux lorsque des accords sont en place. Les cotes de surveillance et tout changement apporté à celles‑ci sont communiqués à l’institution par écrit en privé. Ces lettres de surveillance servent également à rappeler aux institutions financières que la loi interdit la communication inopportune de renseignements relatifs à la surveillance.
De même, nous échangeons des renseignements avec des organismes de réglementation étrangers dans le cadre d’ententes établies. Poursuivant notre pratique qui consiste à réunir des collèges de surveillance pour promouvoir le dialogue au sein des organismes de réglementation et renforcer la surveillance des plus grandes banques canadiennes, nous avons organisé cinq collèges de surveillance en 2024‑2025. Les institutions financières y participent à tour de rôle, ce qui promeut une surveillance consolidée et efficace.
Activités de surveillance en 2024‑2025
Mesures | 2022‑2023 | 2023‑2024 | 2024‑2025 |
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Nombre d’examens effectués | Plus de 130 | 140 | 174 |
Nombre de lettres envoyées | 375 | 368 | 744Note 1 du tableau 1 |
Nombre de collèges organisés par le BSIF | 7 | 3 | 5 |
Remarque : au 31 mars 2025, il y avait 20 institutions classées à un stade d’intervention. |
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Notes du tableau 1
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Une approche de surveillance tournée vers l’avenir
Une bonne surveillance prudentielle est essentielle pour protéger la sécurité et la solidité du système financier au pays. Le 1er avril 2024, nous avons mis en œuvre la refonte la plus transformatrice de notre méthode de surveillance en 25 ans avec le lancement de notre nouveau Cadre de surveillance. Ce cadre modernisé s’applique à la fois aux institutions financières et aux régimes de retraite, et s’adapte au besoin pour tenir compte de l’évolution de la dynamique des risques et des caractéristiques distinctives des institutions financières de dépôt, des sociétés d’assurance et des régimes de retraite.
Bien que notre nouveau cadre se fonde toujours sur des principes et soit tourné vers l’avenir, nous l’avons conçu de manière à, d’une part, pouvoir réagir promptement aux risques les plus préoccupants et, d’autre part, assurer une meilleure transparence à l’égard des institutions financières, grâce aux éléments suivants :
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Une classe selon une échelle de 1 à 5, qui oriente le type de travaux que nous effectuons pour recenser les risques et nous aide à mettre en application notre propension à prendre des risques. L’attribution d’une classe repose sur la taille et la complexité ainsi que sur la possibilité de contagion.
- Une cote de risque global élargie qui peut aller de 1 à 8 pour des évaluations de risque plus nuancées et des catégories de risques critiques mieux intégrées, comme le risque d’exploitation et la résilience opérationnelle.
- Dans le cas des grandes institutions, nous attribuons des cotes reflétant le risque d’exploitation, la résilience financière, la résilience opérationnelle et la gouvernance du risque.
- Les cotes d’intervention, quant à elles, continuent de reposer sur l’échelle existante. Cependant, le nouveau cadre est plus réactif à l’évolution des risques, ce qui signifie que les institutions financières sont susceptibles de voir leurs cotes changer plus fréquemment, et cela les aidera à atteindre les résultats requis concernant toute préoccupation en matière de surveillance.
Suivi des fonds propres réglementaires
Nous assurons un suivi continu de la position des institutions financières au chapitre des fonds propres réglementaires et intervenons rapidement pour veiller à ce qu’elles gèrent efficacement les risques et préservent leur résilience financière.
À cette fin, en 2024‑2025, nous avons publié les lignes directrices suivantes :
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En novembre 2024, nous avons publié notre ligne directrice IFRS 17, Contrats d’assurance, qui renforce la stabilité du système financier. Cette ligne directrice apporte des précisions sur la comptabilisation de certains produits et opérations d’assurance, et répond aux préoccupations exprimées par les parties prenantes lors du projet de transition à l’IFRS 17 au Canada. La ligne directrice marque également l’achèvement du projet de sept ans qui visait à harmoniser les normes comptables pour tous les déclarants ayant adopté les IFRS à l’échelle mondiale. En outre, elle appuie une prise de décision éclairée à l’égard de la réserve de fonds propres pour les assureurs, renforçant ainsi la stabilité du système financier.
- En novembre 2024, nous avons publié la version finale de la ligne directrice Test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2025. Cette nouvelle version présente un nouveau cadre qui détermine les exigences en capital et améliore la sensibilité au risque lié à la garantie de fonds distincts pour les assureurs vie, ajuste le calcul du capital disponible et le coussin de solvabilité de base, et comporte des mesures de transition.
- À la suite d’une consultation publique qui s’est terminée en septembre 2023, nous avons publié en février 2025 la ligne directrice Régime au regard des normes de fonds propres et de liquidité visant les expositions sur crypto-actifs (banques) et la ligne directrice Régime au regard des normes de capital visant les expositions sur crypto-actifs (assurance) (dont l’entrée en vigueur s’étend de novembre 2025 à janvier 2026). Elles ont pour but de veiller à ce que les banques et les sociétés d’assurance détiennent un capital suffisant et aient mis en place un régime adéquat au regard des normes de liquidité visant leur exposition sur crypto-actifs.
- Tout au long de 2024‑2025, nous avons consulté les parties prenantes sur la version à l’étude de nos lignes directrices qui intégraient la norme du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire relative à la communication par les institutions financières des expositions sur crypto-actifs au titre du troisième pilier (en anglais seulement), qui avait été publiée en août 2024. À la suite des commentaires reçus, nous avons publié en février 2025 la version révisée finale des lignes directrices Communication de renseignements par les banques d’importance systémique intérieure (BISi) au titre du troisième pilierNote de bas de page 1 et Communication de renseignements par les petites et moyennes institutions de dépôt (PMB) au titre du troisième pilier. Ces lignes directrices intègrent les exigences de communication des expositions sur crypto-actifs qui entrent en vigueur pour la période de déclaration du premier trimestre de l’exercice 2026.
- En février 2025, nous avons mené une consultation publique de 60 jours sur les modifications proposées à la ligne directrice Normes de fonds propres. Parallèlement, nous avons reporté les augmentations prévues du plancher de fonds propres de Bâle III et nous nous sommes engagés à aviser les banques concernées au moins deux ans avant de reprendre toute augmentation. Bien que les révisions proposées soient susceptibles d’améliorer la résilience financière et la stabilité du système financier du Canada, de l’incertitude persiste quant à la mise en œuvre intégrale de Bâle III par d’autres pays. La mise en œuvre définitive a donc été suspendue au Canada pour garantir que les banques canadiennes soient en mesure d’être concurrentielles à l’échelle internationale.
- En novembre 2024, nous avons diffusé la version révisée de l’avis relatif à la réglementation sur l’octroi de prêts immobiliers commerciaux afin de préciser et de consolider les attentes liées aux mesures de tolérance qui s’appliquent à l’octroi de prêts immobiliers commerciaux. Les nouvelles attentes soulignent l’importance de pratiques prudentes en ce qui a trait aux mesures de tolérance, notamment des politiques internes saines, des limites, la gouvernance du risque et le suivi.
- Nous avons continué de formuler des recommandations sur les pratiques de gestion du risque, comme la publication de la ligne directrice E‑21 : Gestion du risque opérationnel et résilience opérationnelle, afin de réduire au minimum la fréquence et l’ampleur des perturbations et des pertes, et de tenir compte des activités essentielles. Nous avons également publié la ligne directrice B‑15 : Gestion des risques climatiques, qui met l’accent sur le renforcement de la résilience des institutions financières à l’égard des risques climatiques.
Pour consulter la liste complète des consignes à l’intention des institutions financières, veuillez vous reporter au répertoire de consignes du BSIF.
Modernisation de nos politiques
Notre initiative de modernisation des politiques vise à améliorer la façon dont nous élaborons des politiques en ciblant des mesures de réglementation opportunes et fondées sur le risque à l’aide d’instruments de politique pertinents. Notre but consiste à intervenir de manière appropriée et au bon moment, à l’aide des bons outils, en fonction des risques pertinents. Pour y parvenir, nous misons sur :
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l'adoption de processus d’élaboration de politiques plus prévisibles et plus transparents;
- l'élimination de toute redondance, de tout chevauchement et de toute attente réglementaire inefficace;
- l'amélioration de nos documents d’orientation pour qu’ils soient plus clairs, mieux ciblés et plus accessibles.
Dans le cadre de cette initiative, nous avons mené un examen des politiques, qui a produit le retrait de 20 lignes directrices et préavis, jugés désuets, redondants ou ne répondant plus aux objectifs. Afin d’améliorer la transparence et la prévisibilité, nous avons adopté une nouvelle approche selon laquelle nous publions des versions à l’étude et des versions finales des consignes et des annonces à des dates trimestrielles prédéterminées. Ces communications sont suivies d’une journée d’information spéciale au cours de laquelle nos experts sont disponibles pour répondre aux questions des intervenants. En 2024‑2025, nous avons organisé trois journées d’information qui ont connu du succès et un bon taux de participation.
Institut de surveillance
L’Institut de surveillance aide nos surveillants à atteindre l’excellence en matière de surveillance prudentielle en leur offrant des outils essentiels, de la formation, des ressources et des technologies. En avril 2024, un nouveau portail de l’Institut de surveillance a été mis en service pour appuyer les membres du personnel qui jouent un rôle dans les activités de surveillance. Dans le cadre de ces mesures, nous avons lancé le programme d’apprentissage en surveillance, un programme de deux ans qui forme les apprenants au moyen d’activités d’apprentissage structuré et de perfectionnement afin qu’ils puissent approfondir leurs connaissances spécialisées en surveillance. De plus, nous avons mené un projet pilote pour l’application Bibliothèque humaine de la surveillance, où les experts en la matière au sein du Bureau agissent comme des « livres » qui peuvent être « empruntés ». Les employés peuvent leur poser des questions ou en apprendre davantage sur certains sujets. Enfin, en mars 2025, nous avons publié le Guide de rédaction du BSIF afin d’assurer l’uniformité de la rédaction et de la mise en forme des documents de surveillance, y compris les lettres de surveillance et les rapports externes.

Chelsea Jones, Specialiste, Gestion du risque d’entreprise

Varesh Kumar Beeharry, Actuaire adjoint, Programmes d’assurance sociale

Bindi Doshi, Gestionnaire, Culture, Diversité, équité et inclusion, Planification, programmes, systèmes et analyses RH
Culture
La culture demeure au cœur de la réalisation de notre mandat et de la poursuite de notre réussite. En tirant parti de nos facteurs essentiels de réussite, soit le cran, l’intégrité et le sentiment d’urgence, tout en cultivant un état d’esprit de croissance et en faisant place à la diversité, l’équité et l’inclusion, nous continuerons de renforcer et de faire évoluer notre parcours culturel.
Stratégie du capital humain
Nous appuyons l’avancement de notre personnel par le développement de leurs connaissances et de leurs compétences. Tout au long de 2024‑2025, notre stratégie du capital humain 2024‑2027 a mis l’accent sur l’amélioration de l’expérience du personnel. Nous avons actualisé notre modèle de compétences en leadership pour rendre compte de nos facteurs essentiels de réussite, soit le cran, l’intégrité et le sentiment d’urgence. Grâce à un processus d’accueil et d’intégration plus uniforme, nous avons créé une approche plus personnelle et axée sur l’expérience qui comprend de nouvelles consignes d’intégration à l’intention des gestionnaires et des membres du personnel. Nous avons également modernisé notre système de gestion du capital humain (SGCH), l’application numérique qui sous‑tend nos ressources humaines, et lancé un nouveau projet de SGCH Workday qui sera lancé au cours de l’exercice financier 2025‑2026.
Questionnaire éclair des employés
Les résultats de notre troisième questionnaire éclair des employés ont été publiés en février 2025 avec un taux de réponse substantiel de 80 %, soit le taux le plus élevé depuis cinq ans pour tous les sondages de rétroaction des membres du personnel. Les résultats ont fourni à notre équipe de direction d’importants renseignements sur ce qui contribue à la vigueur de notre culture et sur les aspects que nous devrions cibler. Une grande majorité de nos employés sont d’avis qu’ils peuvent avoir une influence positive sur le travail de leur équipe et sont motivés à réaliser tout leur potentiel. Nous avons également été heureux d’apprendre que la plupart des membres du personnel comprennent clairement leurs responsabilités et ont une perception positive de leurs supérieurs immédiats. Nous nous efforcerons de continuer à créer les conditions nécessaires pour permettre à nos employés de s’épanouir et de se sentir bien épaulés dans leur rôle.
Plan d’action sur la culture
Notre Plan d’action sur la culture de 2024‑2026 énonce cinq objectifs visant à tirer parti de nos forces et à saisir les occasions de croissance. À cet égard, nous avons organisé deux événements pour l’ensemble du personnel mettant en vedette des athlètes canadiens comme conférenciers d’honneur qui incarnent nos facteurs essentiels de réussite et notre culture dans leur parcours personnel. De plus, nous avons soutenu les employés en faisant la promotion de formations de base sur la culture.
Langues officielles
Nous avons fait progresser les activités clés énoncées dans notre première stratégie et notre plan d’action en matière de langues officielles pour promouvoir l’inclusion linguistique et favoriser un milieu de travail où les deux langues officielles prospèrent. Nous avons notamment continué à offrir de la formation linguistique et des occasions d’échange, à fournir des outils et des ressources en langues officielles, et à encourager le bilinguisme. Nous avons également célébré la Journée internationale de la francophonie en diffusant des blogues écrits par des membres du personnel sur leurs racines francophones, leur vécu et leurs réflexions personnelles.
Accessibilité, équité, diversité et inclusion
En 2024‑2025, nous avons poursuivi les engagements énoncés dans notre Stratégie sur la diversité, l’équité et l’inclusion 2022‑2025 et notre plan d’action. Nous avons mobilisé le personnel dans le cadre de notre premier sondage annuel sur l’accessibilité, qui mesurait les progrès réalisés dans les sept domaines prioritaires en matière d’accessibilité de la Loi canadienne sur l’accessibilité, et qui a recueilli des commentaires sur l’inclusion et les nouvelles options technologiques. De plus, nous avons respecté les engagements de notre Plan sur l’accessibilité 2023‑2025 en collaborant avec des membres du personnel et des experts pour faire évoluer nos politiques, nos programmes et nos services.

Le surintendant Peter Routledge à la Conférence des chefs de direction de banques canadiennes organisée par RBC Marchés des Capitaux (photo de gauche) et au Sommet GRI (photo de droite).
Gestion et analytique des données
Les données du secteur financier connaissent une croissance sans précédent. En tant qu’organisme axé sur les données, nous continuons d’investir dans nos capacités en matière de données et d’analytique, et de les élargir pour suivre le rythme de l’innovation numérique. Cela favorise une réglementation et une surveillance efficaces dans un environnement numérique en constante évolution. Nos équipes explorent activement l’application des technologies numériques émergentes au sein du secteur financier afin d’améliorer l’efficacité et l’efficience de nos travaux.
Modernisation de la collecte des données
En collaboration avec des partenaires du Comité de l’information financière (CIF), dont la Banque du Canada et la SADC, notre nouvelle plateforme de données favorisera la recherche analytique et la production d’observations, tout en éliminant la plupart des appels de données ponctuels adressés aux institutions financières réglementées.
Nous avons continué à travailler avec nos partenaires du CIF sur le projet de modernisation de la collecte de données (MCD) qui a été lancé en 2023. Le but est de remplacer notre technologie de collecte de données et d’améliorer nos actifs de données réglementaires.
En 2024‑2025, nous avons fait progresser la MCD grâce à une étroite collaboration avec nos partenaires, et nous avons atteint les objectifs suivants :
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Nous avons dégagé de nouvelles initiatives en matière de données, précisé les exigences du projet et achevé le protocole d’entente et la charte du projet de la MCD afin d’harmoniser les attentes en matière de données, que ce soit sur le plan de leur granularité, de l’amélioration de leur qualité et des normes applicables. Ces efforts nous permettent de moderniser notre plateforme technologique des données et d’améliorer nos processus liés aux données.
- Nous avons finalisé le processus d’approvisionnement public visant la mise en place d’une nouvelle plateforme qui tiendra lieu de système de déclaration réglementaire (SDR).
- Nous avons préparé le transfert des relevés de données réglementaires existants du SDR actuel vers la nouvelle plateforme technologique, et mis sur pied une nouvelle équipe responsable des opérations de collecte de données pour soutenir l’ancien SDR.
- Nous avons préparé un aperçu regroupé des projets liés aux données réglementaires et établi des échéanciers de mise en œuvre à l’égard des principaux projets liés aux données.
Au fur et à mesure que nous mettrons en œuvre des projets de données pour appuyer l’initiative de MCD au cours des prochaines années, il sera important de bien cerner la manière et le moment appropriés pour supprimer ou déclasser les ensembles de données ou les points de données de faible valeur. Nous avons rencontré des secteurs d’activité dans l’ensemble de l’organisme pour mieux évaluer les améliorations à long terme des données et les possibilités de rationalisation, ce qui nous permettra de comprendre la situation dans son ensemble et facilitera une planification efficace à la fois à court et à long terme.
Stratégie de maîtrise des données
Nous avons lancé notre stratégie de maîtrise des données en 2024‑2025, qui est conçue pour aider le personnel à améliorer sa capacité à communiquer avec les données et à les comprendre. Dans le cadre de cette initiative, nous avons mis au point une formation de base axée sur la maîtrise des données et un Modèle de compétences en littératie des données qui décrit les personas en matière de littératie des données et des compétences connexes, favorisant ainsi des parcours d’apprentissage personnalisés pour tous les membres du personnel. Nous continuerons d’intégrer le Modèle de compétences en littératie des données dans nos processus de ressources humaines afin de préciser les compétences requises en matière de données pour des postes donnés et pour soutenir les employés à l’échelle de notre organisme.
Stratégie du BSIF sur l’intelligence artificielle
L’adoption de l’intelligence artificielle dans le secteur financier modifie la façon dont les institutions financières exercent leurs principales activités commerciales et gèrent le risque. Bien que l’IA offre de nombreux avantages, comme l’amélioration de la gestion du risque et de l’efficacité opérationnelle, elle présente également de nouveaux risques qu’il incombe de déterminer et de gérer rigoureusement. En reconnaissant les innovations numériques dans notre cadre réglementaire actuel, nous sommes en mesure de mieux évaluer la nature et les sources de ces risques, d’établir des attentes claires en matière de gestion du risque et de bien orienter nos travaux de supervision.
En 2024‑2025, nous avons publié notre stratégie sur l’IA, qui fournit une vision stratégique détaillée pour l’adoption responsable de l’IA au sein de notre organisme. Cette stratégie contribue à instaurer la confiance en favorisant un juste équilibre entre innovation et possibilités d’une part, et saine gouvernance et bonne gestion des risques d’autre part. Elle soutient également notre personnel en augmentant le travail à forte valeur ajoutée grâce à l’automatisation des tâches répétitives et chronophages. Par conséquent, cette approche crée des occasions de perfectionnement des compétences, encourage l’innovation et améliore notre capacité d’analytique des données, ce qui permet une prise de décisions plus éclairées et plus solides.
En 2024‑2025, nous avons adopté une série de nouveaux outils pour appuyer une utilisation responsable de l’IA par les membres du personnel :
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Nous avons publié la Politique du BSIF sur l’utilisation acceptable de l’intelligence artificielle et le Code de déontologie du BSIF en matière d’intelligence artificielle.
- Nous avons mis au point un processus de gouvernance des cas d’utilisation de l’IA.
- Nous avons lancé Microsoft 365 Clavardage Copilot, un outil sécurisé d’intelligence artificielle générative pour simplifier les tâches quotidiennes du personnel.
- Nous avons mis à l’essai des robots conversationnels génératifs d’IA et des modèles d’apprentissage automatique pour aider le personnel à effectuer les tâches de suivi et les examens, ainsi que d’autres activités.
- Nous avons animé une série de formations en ligne pour les membres du personnel, y compris un cours sur la rédactique, une formation obligatoire sur la déontologie en matière d’IA et une formation sur la gouvernance de l’information.
- Nous avons lancé un nouveau balado Perspectives IA du BSIF en janvier 2025 pour tenir le personnel informé des derniers développements, des risques et des tendances en matière d’IA.
- Nous avons organisé la première semaine des données et de l’IA pour mobiliser le personnel au moyen d’allocutions, de groupes de discussion et de séances interactives qui soulignaient le rôle de l’analytique et de l’intelligence artificielle à l’égard des travaux réglementaires.
Fonctions essentielles
Nous avons la responsabilité de veiller à être dotés des capacités et des compétences nécessaires pour continuer à fournir des fonctions essentielles en situation de crise.
Réserve pour stabilité intérieure
En juin et en décembre 2024, nous avons annoncé que le taux de la réserve pour stabilité intérieure (RSI) serait maintenu à 3,5 %. Annoncé d’abord en juin 2023, ce taux avait été reconduit en décembre 2023. Les décisions concernant le taux de la RSI pour juin 2024 et décembre 2024 étaient étayées par une évaluation des risques systémiques et des vulnérabilités dans le secteur financier. Nous avons également mis en œuvre un processus de gouvernance amélioré concernant les recommandations du taux de la RSI, élargi la sélection d’indicateurs macroéconomiques et financiers clés, et élaboré une application interne détaillée pour échanger des renseignements dans un seul espace.
Programme d’évaluation du secteur financier
Le Programme d’évaluation du secteur financier (PESF) est une évaluation exhaustive du système financier du Canada effectuée tous les cinq ans par le Fonds monétaire international (FMI). Tout au long de 2024‑2025, nous avons grandement contribué à la réponse du Canada dans le cadre du PESF de 2025. Les équipes de notre organisme ont fourni des commentaires d’expert aux questionnaires, participé à des réunions sur place et répondu à de nombreuses demandes de données portant sur des sujets tels que la supervision dans les domaines bancaire, assurantiel et des régimes de retraite, le cyberrisque, le risque climatique, l’état de préparation aux crises, la liquidité systémique et le risque systémique.
Les constatations initiales du PESF de 2025 montrent que le Canada possède un système financier robuste et bien réglementé qui a fait preuve d’une résilience louable. Le FMI a notamment fait l’éloge des travaux du BSIF et de son nouveau cadre de surveillance, en soulignant que la surveillance des institutions financières au Canada était efficace et éprouvée.
Immobilier et logement
Nous sommes restés vigilants dans le suivi et la gestion des risques accrus dans l’environnement des prêts hypothécaires. Il s’agissait notamment de surveiller le profil de risque des activités de prêts garantis par des biens immobiliers (prêts RESL) des institutions financières et de renforcer les attentes, à savoir assurer l’adoption de saines pratiques de souscription et de gestion des comptes et des portefeuilles hypothécaires résidentiels. Nous avons adopté une nouvelle mesure visant à limiter le montant utilisé comme levier lors de l’octroi des prêts hypothécaires par les prêteurs. Ces limites associées au ratio prêt‑revenu sont entrées en vigueur au cours de la période de déclaration du premier trimestre 2025 des institutions financières. Nous continuons de travailler avec ces dernières sur leurs mesures et rapports des limites associées au ratio prêt‑revenu. Compte tenu de la taille des portefeuilles de prêts RESL et de l’importance du logement pour l’économie canadienne, il est essentiel que les banques gèrent prudemment l’effet de levier de leurs portefeuilles de prêts RESL pour assurer la résilience globale du système financier canadien.
Simulation de crise
La simulation de crise fournit des renseignements essentiels sur les risques systémiques en évaluant les mesures que les banques prendraient dans des scénarios de crise grave, mais vraisemblable. Ces exercices aident à prendre des décisions éclairées en matière de politiques et à établir les priorités en matière de surveillance.
Au cours de la dernière année, nous avons remanié l’exercice de macrosimulation de crise en mettant au point et en validant de nouveaux modèles de création de scénarios au moyen d’experts externes et en mettant à niveau les tableaux et les instructions connexes. Cette nouvelle version sera mise en œuvre à l’automne 2025 et devrait renforcer la résilience financière des banques face aux chocs futurs. Nous avons également conçu et réalisé une simulation de crise portant sur les risques géopolitiques, améliorant ainsi notre capacité à comprendre les menaces géopolitiques en évolution et à nous y préparer. De plus, nous avons mené des simulations de crise ciblées et une analyse de sensibilité pour évaluer l’incidence potentielle des droits de douane sur les ratios de fonds propres des banques et les répercussions éventuelles sur le taux de la RSI.
Relations avec les intervenants
Tout au long de 2024‑2025, nous avons simplifié notre approche des relations avec les intervenants grâce au lancement de notre outil de gestion des relations avec les intervenants à l’échelle du Bureau. Cet outil nous permet de saisir des données clés sur la mobilisation afin d’appuyer une prise de décision fondée sur des données probantes et de coordonner la mobilisation des divers intervenants de manière plus stratégique, ce qui nous aide à gérer efficacement notre présence publique.
Résilience opérationnelle
L’amélioration de notre résilience organisationnelle est essentielle pour s’orienter avec efficacité dans l’environnement de risque actuel, qui est dynamique et de plus en plus complexe. Notre capacité à remplir notre mandat et à maintenir la continuité opérationnelle malgré les interruptions et les événements imprévus dépend de la vigueur et de la fiabilité de nos fonctions, systèmes et activités les plus critiques. Les principaux risques opérationnels auxquels nous sommes confrontés portent sur la continuité des activités, la dépendance envers des tiers et la sécurité de l’information. Pour atténuer ces risques, nous avons continuellement amélioré nos pratiques de gestion des risques et de gouvernance, et déterminé les mesures nécessaires à prendre en fonction des risques pour assurer notre résilience opérationnelle.
Gestion du risque d’entreprise
Notre approche envers la gestion du risque d’entreprise (GRE) est fondée sur des principes et comporte quatre composantes clés : le modèle des trois lignes, notre énoncé de la propension à prendre des risques, notre processus de gestion du risque et notre culture du risque. Les trois lignes représentent les personnes responsables de la gestion du risque (première ligne), de la supervision des pratiques de gestion du risque (deuxième ligne) et de l’assurance indépendante fournie à l’égard de la gestion du risque (troisième ligne). Assorti d’une structure de gouvernance solide, ce cadre nous aide à réaliser notre mandat, à nous protéger contre les risques et à saisir les occasions de croissance.
Voici nos principales activités de gestion du risque d’entreprise en 2024‑2025 :
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Nous avons lancé notre cadre et notre politique de gestion du risque d’entreprise. Ces éléments clés des fonctions de la gestion du risque d’entreprise soutiennent la gestion proactive du risque dans les secteurs stratégiques et opérationnels tout en favorisant la résilience. Ils établissent les principes directeurs de gestion des risques internes et externes en concordance avec notre propension à prendre des risques.
- Nous avons élaboré une stratégie intégrée d’établissement de rapports, y compris des tableaux de bord affichant des rapports sur le risque et des cartes de densité, et mené une recherche approfondie et une évaluation des principaux risques. Nous produisons également un nouveau rapport trimestriel du dirigeant principal de la gestion du risque qui regroupe le recensement, l’évaluation et la surveillance des principaux risques internes et externes, et les mesures recommandées pour traiter les risques les plus urgents.
- Nous avons poursuivi la collaboration entre les responsables du risque et la deuxième ligne pour renforcer l’intégration de la gestion du risque et accroître la résilience.
- Nous avons effectué notre autoévaluation annuelle des risques et des contrôles, qui ciblait le renforcement des capacités de gestion du risque dans tous les secteurs grâce à une formation adaptée sur la méthode améliorée et l’outil de soutien.
Angie Radiskovic, surintendante auxiliaire, dirigeante principale de la stratégie et du risque (DPSR) et surintendante auxiliaire par intérim, Mesures de réglementation
La table ronde des agents principaux de la gestion du risque de cette année a renforcé la dynamique du partage des connaissances et du leadership. Alors que nous envisageons l’avenir, nous devons continuer à remettre en question notre façon de penser et poursuivre notre collaboration pour étayer la gestion du risque au sein de nos organismes respectifs.
Deuxième table ronde des agents principaux de la gestion du risque des organismes internationaux de réglementation du secteur financier
La deuxième table ronde annuelle des agents principaux de la gestion du risque des organismes internationaux de réglementation du secteur financier a souligné les progrès continus du BSIF dans le domaine du leadership en risque d’entreprise. Cet événement de deux jours a réuni plus de 30 organismes de réglementation du secteur financier des quatre coins du globe (en personne et virtuellement) qui ont pu mettre en commun leur expertise et discuter des derniers développements en matière de gestion du risque financier. Leurs discussions fructueuses ont porté sur la surveillance et l’élaboration des politiques, les contrôles internes, le traitement du risque lié aux tiers et aux personnes, ainsi que sur les stratégies de gestion efficace des ressources. La table ronde a mis en valeur l’importance de la collaboration et de l’échange de connaissances entre les organismes internationaux de réglementation du secteur financier pour favoriser un système financier plus résilient. La troisième table ronde annuelle des agents principaux de la gestion du risque est prévue pour le printemps 2026.

Le BSIF a organisé la deuxième table ronde des agents principaux de la gestion du risque des organismes internationaux de réglementation du secteur financier à Toronto (Ontario), les 4 et 5 mars 2025.
Sécurité de l’information
L’amélioration de notre position en matière de sécurité de l’information demeure une priorité absolue dans un contexte mondial de cybermenaces de plus en plus élaborées et répandues. Les espaces numériques sont devenus une cible de choix pour des attaques et des perturbations de plus en plus ciblées. Afin de protéger nos fonctions les plus essentielles et de maintenir une sécurité de l’information optimale, nous devons rester vigilants en matière de cybersécurité et continuer à renforcer la résilience de nos systèmes de gestion de l’information et de technologie de l’information (GI‑TI).
En 2024‑2025, nous avons amélioré nos capacités en matière de cybersécurité et de sécurité d’entreprise grâce aux mesures suivantes :
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Intégration d’un volet de vérification de la cybersécurité à tous les projets et programmes afin de garantir que la sécurité de toutes les solutions est validée avant leur mise en œuvre.
- Création d’une équipe spéciale pour s’attaquer au profil actuel de risque de cybersécurité du BSIF. Elle a élaboré un plan d’action stratégique exhaustif pour guider les investissements futurs liés à la cybersécurité en tenant compte des lacunes relevées dans la position actuelle en matière de cybersécurité, et renforcer les capacités globales du BSIF en matière de cyberdéfense.
- Lancement d’un programme exhaustif de gestion des risques internes conforme aux normes du secteur, aux politiques du gouvernement du Canada et aux pratiques actuelles d’atténuation des menaces pour les institutions financières.
- Sensibilisation accrue des membres du personnel à leur rôle dans la protection de notre sécurité organisationnelle, en les renseignant notamment sur la façon de détecter les cybermenaces, comme les tentatives d’hameçonnage.
- Formation obligatoire pour tous les employés sur la cybersécurité et la sensibilisation à la sécurité, ciblant la façon de se protéger et de protéger nos renseignements et nos biens.
- Mise à jour de notre Politique de gestion de la sécurité pour préciser les responsabilités et aider le personnel à classer et à traiter l’information en fonction de sa sensibilité.
Bureau de l’actuaire en chef
Le BAC est un centre indépendant d’actuariat qui prépare des études et des rapports actuariels, et qui fournit des conseils actuariels permettant une prise de décision éclairée. En 2024‑2025, le BAC a mené les activités suivantes :
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Il a entrepris la préparation du Rapport actuariel triennal du Régime de pensions du Canada (RPC) au 31 décembre 2024, qui projette les revenus et les dépenses du RPC sur une période de 75 ans en fonction d’hypothèses fondées sur les tendances historiques et prévues des facteurs démographiques et économiques.
- En septembre 2024, il a organisé un séminaire interdisciplinaire sur les perspectives démographiques, économiques et d’investissement pour le Canada, qui réunissait des représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que des spécialistes de premier plan dans ce domaine. Les participants ont échangé des points de vue professionnels et débattu des tendances émergentes.
- Il a préparé des renseignements actuariels exacts et en temps opportun sur le coût des programmes publics et des régimes de retraite et d’avantages sociaux du gouvernement, en soumettant les rapports actuariels suivants au président du Conseil du Trésor en vue de leur dépôt au Parlement en 2024‑2025 :
- le Rapport actuariel sur le Régime de retraite de la fonction publique du Canada au 31 mars 2023
- le Rapport actuariel sur le Compte de prestations de décès de la fonction publique au 31 mars 2023
- le Rapport actuariel spécial 2024 sur la situation financière de la Caisse de retraite de la fonction publique.
- Il a présenté en septembre 2024 le Rapport actuariel 2025 sur le taux de cotisation d’assurance‑emploi à la Commission de l’assurance‑emploi du Canada et remis le Rapport actuariel sur le Programme canadien d’aide financière aux étudiants au 31 juillet 2023 au ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et des Langues officielles, rapport qui a été déposé au Parlement en septembre 2024.
- Il a transmis divers rapports actuariels au Bureau du contrôleur général pour l’établissement des Comptes publics du Canada qui présentent les obligations et les coûts au 31 mars 2024 relatifs aux régimes de retraite et d’avantages sociaux du secteur public fédéral, y compris les avantages sociaux futurs des anciens combattants.
- Il a publié une étude actuarielle relative aux effets potentiels des changements climatiques sur le processus visant l’établissement des hypothèses par le BAC.
- Il a aidé plusieurs ministères à concevoir, à financer et à administrer les régimes et les programmes dont ils sont responsables. Ses ministères clients comprenaient le ministère fédéral des Finances et ses homologues provinciaux, Emploi et Développement social Canada, le Secrétariat du Conseil du Trésor, Anciens Combattants Canada, le ministère de la Défense nationale, la Gendarmerie royale du Canada, le ministère de la Justice, Services publics et Approvisionnement Canada, et Santé Canada.
Audit interne
Plan d’audit interne axé sur le risque
En tant que troisième ligne de notre modèle des trois lignes, notre groupe d’audit interne fournit une assurance et des conseils indépendants sur la réalisation de notre mandat et de nos activités, et s’emploie à renforcer notre gouvernance organisationnelle et notre environnement de contrôle. En suivant une discipline, le groupe d’audit interne accorde la priorité à la collaboration accrue, aux approches souples et à l’apprentissage continu.
Notre Plan d’audit interne 2024‑2026, publié en juin 2024, s’arrime au Plan stratégique de 2024‑2027 et rend compte de l’évolution de l’environnement de risque. Le plan a été élaboré à partir d’une analyse exhaustive de l’ensemble des secteurs, des activités de gestion, des processus, des politiques et des fonctions de contrôle. Il met en lumière quatre domaines thématiques de l’audit interne pour les deux prochaines années, soit la gestion de l’information et la technologie, les fonctions essentielles, les services internes et la gestion financière, ainsi que la gestion du risque.
Table ronde canadienne sur la qualité de l’audit
Conjointement avec les Autorités canadiennes en valeurs mobilières et le Conseil canadien sur la reddition de comptes, nous avons organisé la sixième Table ronde canadienne annuelle sur la qualité de l’audit qui a eu lieu le 21 octobre 2024 à Toronto. Elle réunissait des organismes de réglementation financière, des cabinets d’audit et d’autres intervenants clés afin qu’ils examinent les risques actuels et émergents touchant la qualité de l’audit au Canada. Les discussions ont porté sur l’incidence des technologies comme l’IA, les risques liés au changement climatique dans l’audit d’états financiers et l’évolution du rôle des auditeurs externes sur les marchés financiers ainsi que la demande croissante de services de certification.

Fan Bai, Analyste principale, Assurance

Julia Kim, Agente principale, Division des approbations

Jasmine Pan, Specialiste, Risques et fonds propres et risques liés aux régimes de retraite

Kim Hennigar, Gestionnaire - Programmes et politiques en ressources humaine, Efficacité en milieu de travail